Natacha Renaissance

Natacha Renaissance

Ma rencontre avec l'hypnose grâce à des circonstances incroyablement handicapantes.


Ma rencontre avec l'hypnose grâce à des circonstances incroyablement handicapantes.

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Rien n'arrive par hasard!

Aussi loin que je puisse me souvenir, j'ai toujours eu le vertige. Une de mes croyances anciennes et limitantes... Je grandis donc avec cette idée, je me sens mal à l'aise dans les circonstances où le vertige l'impose, mes réactions sont alors bien adaptées. 

 

A partir de 25/26 ans, je commence à être un peu plus gênée, mais cela reste encore léger. Je dois bien respirer avant de prendre un escalier ou un escalator vertigineux, une fois la descente amorcée, je ne suis pas affectée. 

 

Puis les années passent et les choses se compliquent de manière insidieuse, des détails s'ajoutent : l'espace "vide" entre le métro et le quai, passer sur un pont duquel je peux voir le vide (pire quand les voitures passent de l'autre côté!), bref un tas de détails, mais je continue à vivre assez normalement, je franchis tout cela.

Puis au bout d'un certain temps, toujours de manière inconsciente et consciente, je commence à mettre en place des stratégies d'évitement. Je modifie mes itinéraires quitte à perdre beaucoup de temps, j'utilise tout ce qui se trouve sur place, par exemple, je laisse passer plusieurs personnes devant moi dans les escaliers afin de les faire "combler" ma vue du vide et prendre tranquillement les escaliers ou escalators. A ce moment-là, j'oublie tout de suite après ces solutions réflexes d'adaptation et je ne me rends pas compte que je renforce la peur et du coup que j'installe la phobie...

 

Et un jour, du jour au lendemain, ce fut le point de non-retour! J'avais alors pourtant débuté un travail "conscient" sur moi depuis environ 4 ans. Mais sur le plan inconscient, peu de choses avaient changé. Au point culminant de mon insécurité intérieure, mon inconscient me gardait donc en sécurité à la maison! L'inconscient sait ce qui est bon pour nous, et à ce moment précis, je n'avais plus accès à mes ressources internes nécessaires. J'avais besoin de m'occuper de moi et de comprendre ce qui passait en arrière plan.

Le symptôme terrible et ubuesque (!): je n'étais capable de descendre un simple escalier, que si j'étais en chaussures plates (très rare à l'époque!), et en portant au maximum un sac à main sur l'épaule de sorte d'avoir les deux mains libres. Bien entendu, c'en était fini des escalators!

 

Le problème est qu'à l'époque ma fille n'avait que quelques mois, et j'avais une poussette de compét' que je devais descendre en 2 fois (socle et assise séparés), et que l'ascenseur était constamment en panne !!! Et oui, tout conspirait à ce que je m'occupe de moi, que je traite le problème. Il fallait donc sans cesse demander de l'aide et expliquer mon vertige incroyable. Je me demande encore si les gens pouvaient comprendre mon ressenti! Et à chaque sortie, cela nécessitait 3 allers-retours pour les gens qui m'aidaient: 2 pour la poussette et un pour le bébé... Et parfois en pleine journée, il fallait que j'attende que quelqu'un passe... Bref, ce sentiment d'impuissance et mon insécurité formaient un cercle vicieux qui devenait chaque jour un peu plus puissant.

 

J'ai donc passé des examens médicaux. Mon docteur a fini par diagnostiquer que la cause n'était pas organique, j'étais devenue agoraphobe. Bon à savoir, ce terme est galvaudé! L'agoraphobie peut prendre des formes différentes, je n'ai jamais eu peur de la foule. Il préconisait une thérapie comportementale avec un psychologue. C'était inconcevable pour moi, je devais résoudre en urgence ce problème. 

J'ai donc pris contact avec une hypnothérapeute. J'étais prête et voulais absolument régler ce problème. Je vous précise cela car c'est une des conditions de réussite d'une séance d'hypnose, être consentant, même si consciemment on croit "ne pas pouvoir y arriver". 

 

Dès le lendemain de la consultation, je redescendais l'escalier en portant quelque chose! Bon, j'étais très loin de courir quand même! Je m'accrochais, je descendais marche par marche, je restais très concentrée, impossible de parler avec quelqu'un en même temps! Il a fallu réapprendre, et reprendre confiance petit à petit, mais j'étais délivrée! J'ai fait une seconde séance pour renforcer par la suite. Chaque individu fonctionne différemment, certains devront consulter 4 ou 5 fois, d'autres une seule fois.  

 

C'est à ce moment que j'ai décidé de me former à l'hypnose pour pouvoir à mon tour aider des personnes à se libérer de leurs problématiques pour mieux vivre, pouvoir profiter pleinement de leur vie. 

 

Puis, j'ai travaillé sur des problèmes de fonds car il est important de faire un travail sur soi pour bien accompagner les personnes qui me consultent. 

 

Aujourd'hui grâce à ma pratique et mes connaissances de l'hypnose, je connais le poids des mécanismes inconscients dont certains, très anciens qui peuvent nous empoisonner le quotidien. Ce fut finalement l'une des meilleures choses qui me soit arrivée. 

 

Dans cet article je parle d'une phobie mais l'inconscient peut choisir d'autres manières de vous alerter sur une cause inconsciente altérant votre vie.  Ces dysfonctionnements vous proposent de mieux vous connaître, de vous rencontrer vous-même.

Sachez que votre inconscient ne vous délivre que ce que vous êtes prêt à connaître, à vous rappeler, à comprendre. Vivre une séance d'hypnose, c'est se libérer, se reconnecter à ses potentialités, s'ouvrir à de nouveaux possibles, accroître l'action de l'esprit sur le corps.

 

Peu importe les circonstances, vous pouvez choisir qui vous souhaitez être, et vous réaliser pleinement. 

 

Si vous avez des questions, si cet article résonne en vous, si vous vous reconnaissez, si vous souhaitez prendre rendez-vous pour une séance d'hypnose, vous pouvez me contacter:  natacha.renaissance@gmail.com .  

 

Je vous souhaite une belle rencontre avec vous-même, pleine de possibles. 

 

Prenez soin de vous.

 

Natacha 

 

 

 


*L'hypnose ne peut pas remplacer un traitement médical. Elle est inappropriée et contre-indiquée en cas de schizophrénie, troubles psychotiques, dépression sévère. 

 

**Image créée sur Canva Pro


15/06/2018
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